Aussi loin que la mémoire des hommes le permet, le printemps porte en lui toute la vitalité et l’énergie des plantes et des fleurs, il est source de renaissance et d’espoir retrouvé.
Déjà dans la mythologie gréco-latine, cette saison correspondait à la déesse Flore (ou Flora), qu’Ovide, dans son récit Les Fastes, a
assimilé à Chloris, une nymphe grecque d’une grande beauté, dont Zéphire, le vent d’Ouest, s’éprend, avant de l’enlever pour en faire son épouse. Chloris, devenue la déesse Flore, aurait reçu de
Zéphire en cadeau de mariage, le pouvoir de contrôler la floraison des fleurs du printemps. De leur union naîtra un fils, Carpos, le fruit.
La belle Flora, elle-même parée des plus belles fleurs, est ainsi à la source de l’épanouissement des plantes sauvages qui donneront plus tard la
récolte des grains, plus généralement de tous les fruits : Une symbolique forte de renouveau, de fertilité et de promesses d’abondance…
Ce que disent les plantes du printemps, c’est que la vie est belle, lumineuse, infatigable. Toutes à leurs façons portent l’espoir qu’elles
transmettent en s’offrant à chacun de nos besoins les plus essentiels : respirer, nous nourrir, nous égayer, nous soigner. Elles nous offrent visiblement la vie, généreusement imbriquées au grand
système naturel du vivant.
Crédit Photo : Stéphanie Solérieu - Bellis Nobilis
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